Pour perpétuer le souvenir d'André JacquetCe samedi 19 juin 2007, les Chestrolais se sont souvenus de tous ceux qui ont souffert pour leur patrie.
Sa démarche, comme il l'explique
que lui-même, n'a pas consisté seulement à rendre
hommage à son père mais bien de raviver le souvenir. «Quand on a mangé de la soupe aux betteraves pourries, tout vous semble bon», avait coutume de dire André jacquet après avoir regagné le pays. Mobilisé en 1939 il a un peu plus de 21 ans quand la guerre éclate. Il est affecté au service du chiffre chez les Chasseurs ardennais. Lors de la campagne, il est fait prisonnier après quelques jours et sera expédié dans un premier camp en Allemagne, puis dans un autre à la frontière entre l'Autriche et l'ex-Yougoslavie. Ses compagnons de captivité l'élisent homme de confiance. Son rôle : être l'intermédiaire et le protecteur des captifs mais aussi nouer les contacts par la bande avec des organismes tels que la Croix-Rouge en Belgique. Ce rôle protecteur, il le jouera jusqu'au bout de son existence. Une fois libéré, au lieu de rentrer directement, il a parcouru les environs montagneux du camp à la recherche de compatriotes égarés ou enterrés à la sauvette. Et il a continué à s'occuper d'eux durant 62 années. Un héros, lui aussi. R. D
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