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Pour perpétuer le souvenir d'André Jacquet

Ce samedi 19 juin 2007, les Chestrolais se sont souvenus de tous ceux qui ont souffert pour leur patrie.


Jean-Pierre jacquet est le fils d'André, un ancien prisonnier de guerre, originaire de de Rosière (Vaux-sur-Sûre), décédé voici peu.

Sa démarche, comme il l'explique que lui-même, n'a pas consisté seulement à rendre hommage à son père mais bien de raviver le souvenir.
«A travers lui, j'ai surtout voulu rendre hommage à tous ceux qui
ont lutté, ont souffert, sont morts dans les camps », explique Jean-Pierre jacquet. Ces prisonniers,on les a trop négligés. Au travers d'expositions comme «J'avais 20 ans en 1940 » et de bien d'autres événements, on évoque les déportés, les prisonniers politiques, les anciens combattants de 1945, mais on ne pense que rarement à ceux de 1940 qui ont été prisonniers »

«Quand on a mangé de la soupe aux betteraves pourries, tout vous semble bon», avait coutume de dire André jacquet après avoir regagné le pays.

Mobilisé en 1939 il a un peu plus de 21 ans quand la guerre éclate.

Il est affecté au service du chiffre chez les Chasseurs ardennais.

Lors de la campagne, il est fait prisonnier après quelques jours et sera expédié dans un premier camp en Allemagne, puis dans un autre à la frontière entre l'Autriche et l'ex-Yougoslavie.

Ses compagnons de captivité l'élisent homme de confiance. Son rôle : être l'intermédiaire et le protecteur des captifs mais aussi nouer les contacts par la bande avec des organismes tels que la Croix-Rouge en Belgique. Ce rôle protecteur, il le jouera jusqu'au bout de son existence. Une fois libéré, au lieu de rentrer directement, il a parcouru les environs montagneux du camp à la recherche de compatriotes égarés ou enterrés à la sauvette. Et il a continué à s'occuper d'eux durant 62 années. Un héros, lui aussi. R. D


L’Avenir du Luxembourg – 19 juin 2007

 

 

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Mise à jour le : 21-Jul-2007 13:51